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Affichage des articles du août, 2018

Djarama, Fouladéni !

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Si, d’un prodige, reprenaient les conquêtes, Où tout, partout, se réglait avec les armes, Où pour aimer, il fallait faire des drames, Je renoncerais, ô fée, à cette requête ! Je prendrais Fouta-Damga, ouest de Nioro, Après avoir assujetti Fouta-Toro ; Je te mettrais sur le dos de mon étalon Qui volerait, Pégase, sur Fouta-Djalon. Pour souhaiter vivre en clairière sous l’éclat De ta beauté brunie, l’azur mordoré de Nouba, Je défendrais à plus d’un l’erg de mon État, Et, pour nous garder, j’enverrais loin mes soudards. Et pour ne t’ennuyer, ô beauté Foulfoulbé ! Tes bœufs, tes moutons, tes chèvres auraient leur pré Où, à tes basques, m’inspirant de tes cheveux Soyeux, tressés en cimier, de tes longs fluides yeux, Je te laisserais traire en toute paix tes vaches ; Je te suivrais quand derrière eux tu courrais, Pour tirer tes lèvres où tu ralentirais, Tes lèvres, fontaine de ton minois qui flashe. Ô mon elfe ! je serais l’ardo d’une lande ! Ton cœur