Poème : Je suis un sacré confiné
Poème : Je suis un sacré confiné Ils disent par-ci par-là que je suis un foufou Que pourquoi je ne fais pas de froufrous Depuis que j’ai dit bye-bye à Bingue À ses banlieues pleines de petits dingues Que je n’ai pas de caisse France-au-revoir Pour les prendre chaque soir aller boire Accompagnés des capricieuses dans les maquis Trinquant et proférant des amphigouris Ils disent que je n’ai pas de sape Sauf des frocs amples vintages de rap Qui me donnent pourtant l’air de Charlot Et quand je sors pour peu après mon cogito Ils rient de ma barbe et mes cheveux de Marx Et se dérobent comme des contumax Pour ne pas que je les soupçonne de médire De celui qu’ils surnomment le Parisien moisi Ils disent qu’un frontiste m’a rendu eunuque Que mon bangala tombé plus ne fornique — Sinon il n’aurait pas raté toutes ces racoleuses Dont dansotaient les fesses nues houleuses Autour de tous les périmètres où je sentais L’eau de Cologne qui ne