Le Rapsode

  Les concours ou les prix littéraires , et les récompenses qui s’ensuivent pour couronner les lauréats, l’on ne le dira pas assez, confèrent non seulement les honneurs et la notoriété aux récipiendaires dans le monde littéraire, mais les propulsent dans les premières places des classements de vente – quoique ce dernier point concerne les grands prix littéraires, comme Nobel , Goncourt , Renaudot et autres. Mais il serait se tromper d’évoquer les grands prix littéraires qui se vendent comme les petits pains, car il n’y a pas de petites distinctions, celles-ci pouvant inciter les maisons d’édition à accorder une première publication à un.e auteur.e débutant.e qui a remporté un concours de poésie ou de nouvelles, ou de roman. En outre, ces petits concours, qu’on ignore souvent, ont pour avantage, dans leurs élaborations, d’être un entraînement idéal pour les participant.e.s, qu’il obligera à sortir de leurs habitudes et à respecter des contraintes de temps, de thème et de longueur.  

Le Sénégal commémore ce lundi 20 décembre le 20e anniversaire de la mort de Léopold Sédar Senghor, poète et premier président du pays au moment de l’indépendance. Un hommage lui sera rendu au cimetière Bel-Air où il est enterré et une messe sera dite en son nom en fin de journée à la cathédrale de Dakar. Poète et théoricien de la Négritude Né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal, Léopold Sédar Senghor décédait il y a exactement vingt ans, le 20 décembre 2001, à Verson, en France. Agrégé de grammaire, homme d’Etat français puis sénégalais, poète, écrivain, il fut le premier président de la République du Sénégal (1960-1980). Premier Africain à siéger à l’Académie française de 1983 jusqu’à sa mort, il est auteur d’une dizaine de recueils de poèmes et autant d’essais unanimement salués par la critique à l’époque. Senghor part en France en 1928, après sa formation au Collège-séminaire Liberman.  Cela marque le début de « seize années d’errance », selon ses dires. Il étudie en classe

  Le jury de la 13e édition du festival de théâtre Impatience, qui entend promouvoir des démarches scéniques innovantes, a dévoilé vendredi 17 décembre le nom de ses lauréats. En plus du prix du jury (composé de professionnels de la culture et présidé par Maylis de Karangal), du prix de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) et du prix du public , le prix des lycéens a été attribué lors de cette 13e édition. Le prix du jury a été attribué à la compagnie théâtrale Shindô pour Là où je croyais être il n’y avait personne,  une création d’Anaïs Muller et Bertrand Poncet. La pièce a été représentée au Théâtre de Sartrouville et des Yvelines. Le prix de la SACD a été attribué à la compagnie la Horde Furtive, pour Stanley: Small Choice in Rotten Apples, un seul-en-scène tragi-comique porté par Simon Thomas, et représenté sur la scène du CENTQUATRE. Enfin, les prix du public et des lycéens ont tous deux été remportés par la compagnie La Crapule, pour Vers le spec

  Violaine Lison a reçu mercredi 15 décembre le prix Delaby-Mourmaux décerné par l'association des écrivains belges pour son recueil de poème Ce soir, on dort dans les arbres . Dans ce premier recueil, édité en avril dernier chez Esperluète et ayant connu un beau succès en librairie ( 500 exemplaires écoulés) , Violaine Lison raconte la relation poétique qu'elle entretenait avec sa grand-mère maternelle, Louise Leleux, dans les mois qui ont précédé son décès à l'âge de 100 ans. Depuis sa parution en avril, l'auteure tournaisienne a animé plusieurs ateliers d'écriture avec des enfants. Ceux-ci se sont avérés très sensibles au témoignage poétique de Violaine Lison. A leur tour, ils ont raconté leur relation avec leurs propres grands-parents. De nombreux adultes sont également touchés par ce récit qui fait écho à la perte de mémoire de leurs parents en fin de vie. Doté de 500 €, le prix Delaby-Mourmaux récompense un recueil de poésie inédit ou publié au cours de