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Affichage des articles du juillet, 2016

LE SERMENT

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Je jure par Éros d'Aphrodite Et par Pan s'enflammant des nymphes Et par Apollon fou de belle Daphné Que mon désir le plus ardent Ne sera un jour que toi ô mamour Que mon cœur ne s’éprendra jamais Du sortilège de la finesse d’une diablesse Que de ta joliesse céleste, ô ma déesse ! © Charles Coulibaly Nountché ® Les Sons de balafon PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/

ET J’AI DIT QUE JE L’AIME

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Et j'ai dit que je l'aime ! Sous le ciel cosmique de ce salon de thé à l'enceinte mentholée Et au décor gothique parsemée de corps nébuleux ondoyants Mon regard glacial cherchant la grâce dans son aura faciale Mes yeux embués en quête de sa compassion d’une moniale Et ma main frileuse posée sur sa main fine et sublime Suppliant sa mansuétude. Car fallait-il que je lui dise que je l'aime Défiant l'emprise de sa joliesse sur ma psyché Une fois sauvé de la marée onirique où je la poursuivais Comme un dieu marin passionné d'une sirène à peau de dorade À la décharge électrique d'un poisson-chat Essoufflée effarouchée retranchée dans une roseraie Du fond marin tiède. © CC Nountché © Chants d'âme sur khalam

LES SONS DE BALAFON

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Père paix à jamais à ton âme dans le monde extérieur ! J'ai traversé la frontière et le bolong oblong - ah que je me rappelle ta belle Mijaurée de derrière le Fleuve La belle mijaurée qui fut l'une de tes muses, ton inspiratrice, l'esprit et la force motrice de tes kalas aux bouts magiques caoutchouteux Plus véloces qu'une paire de comète rebondissant sur les lattes idiophoniques de balanba pentatonique. Comme les plus vieux baobabs en étaient témoins oculaires et auriculaires, Samba le petit père gardien de la grande demeure M'a fait part de tes exploits dans les agoras qui s'extasiaient des sons de ton balafon, et des villages environs Qui ne pouvaient résister à ses mélodies et tes chants orphiques qui fendaient les airs jusqu'à l'Ether Et affranchissaient de leur pudeur ces damoiselles aux corps nourris du beurre de karité non offerts en étrenne à une étreinte En les projetant dans l'arène de danse extatiques et agiles, oh ! combien des b

CHANTS D'ÂME SUR KHALAM

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Maintenant que l’orage de l’hivernage vide comme un videur nos arènes de danse Que les pas cadencés des danseurs musclés, que les pas hâtifs des danseuses aux corps rotatifs aux jambes d’antilope royale Ne rendent plus nos ciels poussiéreux nébuleux Sous les rythmes de balafon et de bara, sous la résonance de kora jouant sur la voix d’un sora Mon âme dans un calme apollonien chante sur mon khalam vos charmes mesdames Et vos beautés jeunes filles virginales vignes vitales pour ces danseurs courtisans énergumènes Et vos souffrances humains quotidiennes pour leur apporter la panacée Et tes mystères nature qui t’entourent quand chantent les oiseaux de leurs voix d’or Quand guident les esprits des mânes mon esprit jusqu’aux portes des idées de l’Empyrée pour l’épurer. © Charles Coulibaly Nountché © Chants d'âme sur khalam Peinture: http://www.artmajeur.com/fr/artist/silver PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acqué

MA JOLIE JOLIE

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Ma Jolie Jolie La nourrice de ma volupté dionysiaque La berceuse de mes juvéniles caprices Mon armure contre la foudre démoniaque Mon rempart contre les fées tentatrices Ma Jolie Jolie Exorciseuse de ma drôle concupiscence Veilleuse sur mes extases delphiques Prêtresse qui guide mon existence Enchanteresse de ma vie romantique Ma Jolie Jolie © Charles Coulibaly Nountché PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/

J'AI BLESSÉ LE SAXAGÉNAIRE

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J'ai blessé sans vergogne sans fronde dans une fronde le sexagénaire serpent dragon de nos trésors. Vois-tu l'impact de sang sur mon front sur mes tempes insolents, sur mes mains souillées ensanglantées ? Vois-tu l'éclaboussure de sang sur mon sombréro hispanique, sur mon accoutrement ricain ? Vois-tu l'effusion de sang gouttelant de ma langue de mon langage vipérins ? J'aurais pu d'avantage m'introduire dans le temple sacré des mânes qui veillent sur nos âmes et pénates, Et Abraham défiant Nérone, détruire les statues-divinités et les masques métaboliques Qui animent l'esprit des danseurs initiés, Si le hasard ne m'avait pas dessillé les yeux, en m'entrainant chez l'Envahisseur Pour que ma nature dénaturée fasse à la fois le sujet et l'objet des discussions byzantines. © Charles Coulibaly Nountché

JANJON

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Ci-git ton corps invincible Délié de son âme qui Reçue dans la compagnie De Jata digne d’Hercule Se béatifie des péans Sur des koras lui chantant. Tu t’envolais sur la crosse De ton arquebuse à poudre Magique pour en découdre Dans une mêlée féroce Avec un faune biforme Au regard rouge ignivome. Quand les forces iniques Notre harmonie empestaient, Les forces dans les forêts Ont dit tout pathétiques : Comme le lion n’est pas là, Les lièvres jouent la kora. Fort cavalier d’avant-garde, Justicier par des serments, Tu ménageas prestement Ta lourde armure sans barde Pour vaincre sitôt la haine Qui gangrenait nos plaines. La victoire enfin signée Grâce à ta vaillance courue, A ta stratégie inouïe, Mais les grappes des lauriers Disputées sur des têtes, Tu manquais à ces fêtes. Ô saint maître vénéré ! Notre seul vrai ennemi, La maladie qui nous tue, Contre tes vertus ne peut Rompre les sons posthumes De nos cordes en to

JE SUIS LA PLUS BELLE

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Je suis la plus belle en ce jardin botanique, Et parmi les bégonias gerberas parva, Et parmi les mimosas pudica tropique, Je suis la plus odoriférante, crois-moi ! Les abeilles butinent, extraient mon nectar, Parcourant des lieues, fort attirées de mon baume, Comme ces papillons qui ne me quittent pas, Planant au-dessus de mon majestueux trône. Mais ayant tant régné au printemps à la reine, En cette mi-automne ma plaine est moins pleine ; Les abeilles émigrent sur d’autres prairies, Mes feuilles flétrissent, les papillons s’en vont A d’autres alcôves où la neige ne fond Pour fléchir blanchir les roses les plus jolies. © Charles Coulibaly Nountché © La Kora de sora

PARUTION: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses

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Chères amies, chers amis, merci pour votre assistance ! Vient de paraitre, en France, POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses aux éditions Mon Petit Éditeur. Ses134 pages vous coûteront 15,95 euros version papier. Nous allons négocier un prix spécial pour l'Afrique. Mais pour les bibliophiles qui veulent vite s'en régaler, ils peuvent cliquer sur ce lien pour s'en acquérir parmi les nouveautés : https://www.monpetitediteur.com/librairie/ Sur la quatrième de couverture : "Les Neuf Muses", qui recueille des poèmes et proses, lyriquement et homériquement composés, est si l'on peut dire l'éveil de longues méditations, de plusieurs songes et réminiscences dont émanent des passions, des émotions, des compassions et des contemplations de la beauté terrestre et céleste, pour ainsi dire naturelle et surnaturelle, qui ont dû marquer la vie de l'auteur. Affirmons, pour ne pas remettre la lecture de ces vers et versets orphiques aux calendes grecques, que quan