ET J’AI DIT QUE JE L’AIME
Sous le ciel cosmique de ce salon de thé à l'enceinte mentholée
Et au décor gothique parsemée de corps nébuleux ondoyants
Mon regard glacial cherchant la grâce dans son aura faciale
Mes yeux embués en quête de sa compassion d’une moniale
Et ma main frileuse posée sur sa main fine et sublime
Suppliant sa mansuétude.
Car fallait-il que je lui dise que je l'aime
Défiant l'emprise de sa joliesse sur ma psyché
Une fois sauvé de la marée onirique où je la poursuivais
Comme un dieu marin passionné d'une sirène à peau de dorade
À la décharge électrique d'un poisson-chat
Essoufflée effarouchée retranchée dans une roseraie
Du fond marin tiède.
© CC Nountché
© Chants d'âme sur khalam
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