LA NYMPHETTE DERRIÈRE LE FLEUVE
La nymphette de derrière le fleuve,
Ô la nymphette, derrière le fleuve,
Que je pense à toi, frêle nymphette !
Ô que je pense à toi, fraîche nymphette !
Elle avait ce visage qui tue, la damoiselle.
Elle avait de beaux yeux, cette belle.
Et son corps était oint de karité ;
Et sa beauté des plus belles bontés.
La nymphette de derrière le fleuve,
Ô la nymphette, derrière le fleuve,
Que je pense à toi, frêle nymphette !
Ô que je pense à toi, fraîche nymphette !
J’irai chez elle faire la corvée ;
J’irai lorsqu’on fait la moisson chez eux ;
Je ferai pour eux de bonnes semailles ;
Je donnerai pour eux de frais bétail.
La nymphette de derrière le fleuve,
Ô la nymphette, derrière le fleuve,
Que je pense à toi, frêle nymphette !
Ô que je pense à toi, fraîche nymphette !
Tu n’auras pas chez moi des rivales ;
Tu n’y auras pas une qui t’égale ;
Je sais que tu fais bien le tô chaud ;
Je sais bien que tu fais des enfants beaux.
La nymphette de derrière le fleuve,
Ô la nymphette, derrière le fleuve,
Que je pense à toi, frêle nymphette !
Ô que je pense à toi, fraiche nymphette !
© Charles Coulibaly Nountché
© Les Neuf Muses
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