LE MYSTÈRE DE L’HOMME

Homme, dis-moi si tu te connais toi-même,
Les mystères impalpables qui t'entourent,
Le monde indiscernable de ta souche,
Ta nature ta vie, ton âme ton esprit;
Homme, dis-moi si tu te connais toi-même !

Savant, tu connais l'anatomie de ton corps :
Ton cerveau ton cœur, ton foie ton poumon,
Comme tes yeux, tes tuyaux buccaux et nasaux,
Ton boyau, tes membres inférieurs, supérieurs ;
Savant, tu connais l'anatomie de ton corps ;

Mais dis-moi, sans détour, cette vraie nature :
Ta nature animée par une énergie motrice,
Qui te fuira un jour funeste que tu mourras,
Pour être enterré ou incinéré sur un bûcher;
Mais dis-moi, sans détour, cette vraie nature !

Ô Homme, qui connais la nature vertueuse,
Qui connais ses faunes ses flores, savamment,
Qui connais les astres qui règnent dans le Ciel,
Qui connais la Terre et la Mer jusqu’à l’abysse,
Ô Homme, qui connais la nature vertueuse,

Si ta pensée ne te dépasse pas toi-même,
Veuille me dire ton essence sans cogiter,
Veuille me dire ton existence dans ce monde,
Veuille me dire ta vie, ta fin ta future vie,
Si ta pensée ne te dépasse pas toi-même !

© Charles Coulibaly Nountché
© La Kora de sora

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

CHANT D’HONNEUR AU CHAMP D’HORREUR

Poésie en Côte d’Ivoire: Clôture du Festival international de la poésie d’Abidjan (Fipa) avec plusieurs récompenses

Belgique/ Marché de la Poésie : la poésie jeunesse à l'honneur