LES BACCHANALES

Au terme terne de mon odyssée harassante, hélas ! voilà toi devant moi, ô Népenthès !
La sirène crincrinnant du larynx des Sirènes qui m'avait engourdi, la mélopée maussade des Oréades
Et la complainte des vieilles divinités citadines qui m'avaient offusqué raillé harcelé dans les orgies,
Disparaissent par l'exhalaison salutaire de tes fleurs prodiges.

Dans ma sérénité nouvelle aucune remembrance, aucune révélation hypermnésique.
Aurais-je besoin des moyens mnémotechniques pour revivre les bacchanales ?
Non! Ô ouvreur ! baisse les rideaux pour que jouent toutes seules les bacchantes avec les satyres ;
La nuit est tombée le soleil nimbé et mon monde illuminé indemne de tout un passé.

© CC Nountché
© Chants d'âme sur khalam

PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Vous pouvez vous en procurer un ou plusieurs sur Amazon, sur Fnac, ou via ce lien de l'éditeur: https://www.monpetitediteur.com/librairie/

Peinture : Théodore Chassériau/Bacchantes et Satyres

Commentaires

  1. très belle ode à ces fameuses oréades, c' est une très belle prose écrite sur des mythes, mes amitiés

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