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Affichage des articles du mars, 2017

TOI PROPHÉTESSE DE MA VIE

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J'ai pris le temps autant que toi le temps je crois pour savoir si je pouvais t'être un prince charmant Qui ornerait ta vie ad vitam aeternam. Je ne me suis pas donc leurré pour errer dans le pré de ta beauté pleine de senteur et de fraîcheur printanières Dans les méandres enchanteurs de ton regard qui foudroie de son aura ; Et crois-moi, j'ai trouvé mon salut en toi, toi mon fruit interdit, toi douceur de mes jours de mes nuits Ô toi prophétesse de ma vie d'un prince charmant charmé ! © Charles Coulibaly Nountché © La Flûte de Pan PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Vous pouvez vous en procurer un ou plusieurs sur Amazon, sur Fnac, ou via ce lien de l'éditeur: https://www.monpetitediteur.com Peinture: https://fr.pinterest.com/pin/59883870023819159/

LA NYMPHETTE DERRIÈRE LE FLEUVE

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La nymphette de derrière le fleuve,  Ô la nymphette, derrière le fleuve,  Que je pense à toi, frêle nymphette ! Ô que je pense à toi, fraîche nymphette !  Elle avait ce visage qui tue, la damoiselle. Elle avait de beaux yeux, cette belle. Et son corps était oint de karité ;  Et sa beauté des plus belles bontés.  La nymphette de derrière le fleuve,  Ô la nymphette, derrière le fleuve,  Que je pense à toi, frêle nymphette ! Ô que je pense à toi, fraîche nymphette !  J’irai chez elle faire la corvée ;  J’irai lorsqu’on fait la moisson chez eux ;  Je ferai pour eux de bonnes semailles ;  Je donnerai pour eux de frais bétail.  La nymphette de derrière le fleuve,  Ô la nymphette, derrière le fleuve,  Que je pense à toi, frêle nymphette ! Ô que je pense à toi, fraîche nymphette !  Tu n’auras pas chez moi une rivale ;  Tu n’y auras pas une qui t’égale ;  Je sais que tu fais bien le tô chaud ;  Je sais bien que tu fais des enfants beaux.  La nymphette de derrière le fleu

LA DIXIÈME MUSE CUISINIÈRE

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Des neuf Muses qui m’entourent toujours, tu es La dixième, ô nonne Gastronomos ! Jamais révélée des érudits de la Grèce Antique, bâtisseurs de leur cosmos.  Tu es la plus vertueuse de ces déesses Majestueuses qui rient de la Famine Qui gronde souvent dans mon ventre en sécheresse, Comme un tonnerre qui la pluie devine.  Les mets, les plus dénués de ces condiments Renommés des plats si pompeux, Que tu mijotes sur le feu doux, savamment, Sont inconnus de nos grands maîtres queux.  Tes plats, d’un art inouï, qui ne muent en dodo, Qui ne me muent en vache squelettée, Tes plats, dont la saveur me rend enfant jojo, Sont d’un festin céleste importé ?  Leur bonté, ô muse nourrice, si mystique, Si suave, dont, affamé, je me réjouis, Sans être ivre dans un monde soporifique, Et sans tomber de tes sœurs dans l’oubli,  Sont les sèves stimulantes de mon esprit Qui, en humant leur odeur caressant  Son fin museau, comme un lion, commence à courir Pour chercher les mots les plus

LES PREMIÈRES AMOURS

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Quand j’étais petit moi et mes amis, Poisson Madou, parce que sa mère vendait du poisson fumé, Tiguèdèguè Seydou, parce que sa mère vendait de la pâte d’arachide,  et tous les autres qu’on appelait à la façon des français qui n’auront pas tort alors d’appeler celui-là Fernand la Porte, celui-là Charles le Charpentier, celle-là Chantal Dubois... Quand j’étais petit, la nuit, le village tout nu, moi et mes amis jouions, souvent jusqu’à minuit, au clair de lune, et guettions nos petites muses aux beautés virginales et aux yeux de cristal, qui jouaient à la marelle, qui chantaient et dansaient comme ces sœurs religieuses à la chapelle. La voûte azurée était ensoleillée d’un lustre qui luisait sphérique, et éclairait de sa lueur notre sphère. L’aiguille qui tombait sur le sol feuille-morte, se retrouvait même dans les fondrières. Voici nos grands frères, qui ont cessé de se promener torse nu, de fouler les pierres des macadams pieds nus, de jouer au cache-cache jusqu’à minui

AU-DELÀ DE LA PROFUSION DES MOTS

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Au-delà de la profusion des mots pleins de brio De ton art magique de tribun galvanisé de pathos Qui nous enchantent qui nous électrisent Qui nous métamorphosent en des aficionados nigauds Tu ne t'arrêtes pas là où tu nous conduis comme des bestiaux Vers des terres inconnues vastes désertes dédaliques Mais à ta guise tu transformes nos mémos Établis sans Égo qui nous rendent égaux Pour assouvir tes désirs tendancieux vicieux véreux Pour tracer l'avenir de tes suivistes Qui te béatifieront après que ton sceptre immortel aura été mortel Qui érigeront des statues akhénatonienne en ton déshonneur © Charles Coulibaly Nountché © La Flûte de Pan PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Vous pouvez vous en procurer un ou plusieurs sur Amazon, sur Fnac, ou via ce lien de l'éditeur: https://www.monpetitediteur.com