MAUVAIS ŒIL

Quand tu t'envoleras de tes propres ailes
Pour fendre les cieux du Levant et du Couchant,
Revenu où tu as pris l'essor, tout manant,
Sache marcher décemment sur les venelles ;

Car tes ailes poussées à travers des contrées,
Et tes nouvelles plumes fines brillantes,
Tairont plus d'un badaud des rues bruyantes,
Et tu essuieras le mauvais œil des envieux,

Qui prieront les dieux des airs pour ta disgrâce,
Et de la Terre pour que tout grain te soit poisse,
Et de la Mer pour que toute onde ne calmisse,

Même si tu n'es qu'un autre oiseau migrateur,
Chaque saison foulant ton ancestrale terre
Pour qu'elle fortifie tes ailes et les bénisse.

© CC Nountché
© La Flûte de Pan

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