RIEN NE M'ÉTONNE

Rien ne m'étonne quand tu entonnes une bonne tonne de phraséologies sur ma face,
Pour me convaincre de t'être aux basques et suivre tes idéaux qui ont déjà capturé des nigauds ;
Rien ne m'étonne que tu prétendes m'offrir la voûte céleste qui me tomberait sur la tête
Et l'astre de la nuit qui n'illuminera jamais mes nuits
Et Phébus qui brûlerait mes ailes d'Icare.

Sache-le ! Comme poisson, j'ai viré autour des filets des pêcheurs en pleine mer houleuse,
Et j'ai sauté comme une antilope sur les pièges au coeur des savanes et des forêts hantées
Que des chasseurs compétiteurs m'ont tendus pour assouvir leurs prouesses.

Rien ne m'étonne donc ; donc va-t-en !

© Charles Coulibaly Nountché
© La Flûte de Pan

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