QUAND JE NE TE VOIS PAS


Quand je ne te vois pas,
Mon cœur ne cesse de se lamenter,
Mon esprit ne cesse de voyager,
Comme en proie au gnama.

Quand je ne te vois pas,
Ma douce existence se fige et se glace,
Mon âme amorphe de mon corps s’efface
Comme lors d’un trépas.

Quand je ne te vois pas,
Tout devient dans le monde brume et sombre
Sauf que je ne m’abstiens de voir ton ombre
Que je sculpte en dada.

Quand je ne te vois pas,
Comme tu deviens mon âme et mon cœur !
Comme tu deviens mon existence entière!
Mon esprit, mon karma !

© Charles Coulibaly Nountché
© Les Neuf Muses


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