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Affichage des articles du septembre, 2016

LA FLAMME DE TA BEAUTÉ

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Même au cœur d’une apocalypse Encerclant le globe des flammes Creusant des gouffres de lave de magma La flamme de ta beauté qui m’enflamme Se décuplera se centuplera Et se multipliera à l’infini ô muse ! Pour sauver ta peau d’ébène Savoureuse voluptueuse La toison de soie noire sur ta figurine Follette au flot d’autan Et pour sauver notre loupiot innocent L’ornement de notre foyer D’où je vous tirerai sains et saufs En supportant la charge des dalles Comme du Monde le Titan Atlas © Charles Coulibaly Nountché © Chants d'âme sur khalam PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/

DÉLIVRÉ PAR UNE HINDOUE

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Lors d’un voyage initiatique à New Delhi, Où l’on voue à la sainte Kali darshana, Où tout le monde dans la vie est sous mukti, J’ai perçu une hindoue sortir d’un vihara. Drapée d’un translucide fleuri de sari, Qui dessinait sa fine taille de Krishna, Sa carrure en équilibre, ses nichons mûrs, Elle marchait en m’enseignant Kâma-Sûtra. De son nombril nu, de son front teint de bindi Coulait au-dessous le Gange, où en dhârânâ Je me baignais pour atteindre le samâdhi, Jamais atteint auprès d’un guru de yoga, Jamais atteint dans les nuages d’un pieux encens Où je ne pus m’identifier avec Brahman. © Charles Coulibaly Nountché © Les Sons de balafon PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/ Peinture/Femmes hindoues: http://jidima.centerblog.net/m/rub-ppeintures

BLANCHE DE NEIGE, CHAUDE DE TROPIQUE

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Je ne doute jamais, ô beauté franche ! Que le Haut sculpteur, toi créée une fois, En voulant te couvrir d’une peau noire, Se soit trompé pour te la rendre blanche. Ta peau, ô Cinna ! blanche comme neige, Est un parc d’attraction de Tanzanie, Et, quand on y entame un safari, Voluptueuse comme une antilope en piège. Combien de touchers à travers ces champs Les plus sacrés de toi, m’ont propulsé Du pays froid au pays trop chaud et pluvieux, Enfiévré d’une chaleur m’enchantant ! Combien de fois, ô Cinna, j’ai cueilli Des fruits à la saveur nectarifère Sur ta poitrine, papaye sans chair, Ananas et mangue à l’abondant jus ! La nostalgie de cette chaude Afrique, Ô Cinna ! retrouvée dans la chaleur De ta blancheur, je foule aux pieds ma terre Avec ses totems et ses éthiques ! © Charles Coulibaly Nountché © La Kora de sora PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : http

PARUTION/PRIX SPÉCIAL AFRIQUE : POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses

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Vient de paraitre, depuis le 17 juillet, en France, POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, aux éditions Mon Petit Éditeur. Ses134 pages coûteront 15,95 euros version papier (format 145x210). Mais, comme cela vous a été promis, chers amis africains, nous avons négocié un prix spécial Afrique, accordé afin de l'obtenir à 5290 FCFA, la moitié de 15,95 euros. Pour ceux qui veulent le dévorer, il leur suffira de coller sur n'importe quel moteur de recherche le titre POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, ou cliquer sur ce lien pour s'en acquérir : https://www.monpetitediteur.com/librairie/ Sur la quatrième de couverture : "Les neuf muses", qui recueille des poèmes et proses, lyriquement et homériquement composés, est si l'on peut dire l'éveil de longues méditations, de plusieurs songes et réminiscences dont émanent des passions, des émotions, des compassions et des contemplations de la beauté terrestre et céleste, pour ainsi dire naturelle et surnaturelle

J’AI BU LE CALICE

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J’ai bu le calice jusqu’à la lie J’ai bu la ciguë Et les fruits vénéneux J’en ai tant croqué tout crus Mais j’y ai survécu Plus qu’un Mithridate immunisé J’ai tiré le diable par la queue Dans ma traversée des forêts épineuses Dans les déserts arides et ardents Sans que mes pieds saignent Sans que les pores de mon corps Suintent de suées ondulantes J’ai alpé les montagnes les plus hautes Et les plus vertigineuses Sans pour autant dégringoler J’ai plongé dans des mers houleuses Jusqu’à l’abysse ténébreux Sans pour autant me noyer J’ai résisté au passage dévastateur Des cyclones violents Des ouragans semant la terreur Dans mon microcosme cérébral J’ai vu l’éclipse sous le firmament De mon esprit en spleen Et l’Etna vomissant la flamme Et le Cyclope se déchainant Sous mon cœur l’emprisonnant Sans tomber dans la psychose Je te l’annonce prophétiquement Pour que tu t’y prépares Je te l’évoque moralement Pour que tu le fasses tien Je te le chante poétiquement

CHANT D’HONNEUR AU CHAMP D’HORREUR

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Ô Aigle du Caucase qui rogne mon foie, Qu'ai-je volé que le feu de la liberté Pour éclairer tous ces damnés sous le diktat De ton dieu qui me condamne tel Prométhée ? Tu lacères à mort mon corps rivé le jour Et dans mon foie tu picotes comme un pivert, Mais la nuit mon esprit de Phénix greffe tout Et m'incite à reprendre ma vie de sauveur. Que tu arraches mon âme dans le tourment, Mais n'ai-je pas planté la flamme où l'on distingue Le mal du bien, où la multitude longtemps Opprimée se replie pour rire du sourdingue ? Tu sais, tu ne détourneras ni la chaleur Ni la foi qui dopent chaque âme incrédule Qui chante libre mon honneur au champ d'horreur Tout en poursuivant mes douze travaux d'Hercule. © Charles Coulibaly Nountché © Chants d'âme sur khalam PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/ Photo/Mythologie: Prométhée

DOULEUR MORALE

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Aï ! Aï ! Douleur ! Douleur ! Elle refuse mes traitements Elle refuse mes pansements Arbre exfolié pour la greffe Mais en effusion d’âcre sève Aï ! Aï ! Douleur ! Douleur ! Blessure sans égratignure Plaie ni blessure ni brûlure Relent au poison viscéral Vent au souffle lacrymal Aï ! Aï ! Douleur ! Douleur ! Fantôme en soi qui se cache Spectre d’effroi qui se chasse Lutin railleur à la fois fuyard Diablotin à la fois criard Aï ! Aï ! Douleur ! Douleur ! Lamentation de voir détruire Indignation de ne secourir Imploration non exhaussée Invocation non exaucée Aï ! Aï ! Douleur ! Douleur ! Qui refuse mes traitements Qui refuse mes pansements Arbre exfolié pour la greffe Mais en effusion d’âcre sève © Charles Coulibaly Nountché © La Kora de sora PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/ Peinture: Edvard Munch

ELLE AVAIT CEINT SES CHEVEUX

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Elle avait ceint ses cheveux frangés D’un latifolié panama Ses reins fins pulpeux D’un paréo imprimé flashy Noué au-dessus d’une tranche de miches Sensuellement triste Elle voguait pieds de fine moulure nus En lévitation Sur le sable tamisé poli Légère air altier D’une génisse candide perdue sur la rive Et l’air alizé de la mer De glaucité de corail De ses mains d’éventail Éventait obéissant Son étendard flottant Sur son île solitaire Sans flore Sans faune Jalonnée de deux cocotiers Aux troncs marmoréens A la crête coiffée D’une couronne savoureuse © Charles Coulibaly Nountché © Chants d'âme sur khalam PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien : https://www.monpetitediteur.com/librairie/