CHANT D’HONNEUR AU CHAMP D’HORREUR
Ô Aigle du Caucase qui rogne mon foie,
Qu'ai-je volé que le feu de la liberté
Pour éclairer tous ces damnés sous le diktat
De ton dieu qui me condamne tel Prométhée ?
Tu lacères à mort mon corps rivé le jour
Et dans mon foie tu picotes comme un pivert,
Mais la nuit mon esprit de Phénix greffe tout
Et m'incite à reprendre ma vie de sauveur.
Que tu arraches mon âme dans le tourment,
Mais n'ai-je pas planté la flamme où l'on distingue
Le mal du bien, où la multitude longtemps
Opprimée se replie pour rire du sourdingue ?
Tu sais, tu ne détourneras ni la chaleur
Ni la foi qui dopent chaque âme incrédule
Qui chante libre mon honneur au champ d'horreur
Tout en poursuivant mes douze travaux d'Hercule.
© Charles Coulibaly Nountché
© Chants d'âme sur khalam
PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien :
https://www.monpetitediteur.com/librairie/
Photo/Mythologie: Prométhée, le Titan qui se sacrifia pour les hommes
Commentaires
Enregistrer un commentaire