ELLE AVAIT CEINT SES CHEVEUX
Elle avait ceint ses cheveux frangés
D’un latifolié panama
Ses reins fins pulpeux
D’un paréo imprimé flashy
Noué au-dessus d’une tranche de miches
Sensuellement triste
Elle voguait pieds de fine moulure nus
En lévitation
Sur le sable tamisé poli
Légère air altier
D’une génisse candide perdue sur la rive
Et l’air alizé de la mer
De glaucité de corail
De ses mains d’éventail
Éventait obéissant
Son étendard flottant
Sur son île solitaire
Sans flore
Sans faune
Jalonnée de deux cocotiers
Aux troncs marmoréens
A la crête coiffée
D’une couronne savoureuse
© Charles Coulibaly Nountché
© Chants d'âme sur khalam
PS: POÉSIE ET PROSE Tome I : Les Neuf Muses, a paru aux éditions Mon Petit Éditeur. Pour s'en acquérir, voici le lien :
https://www.monpetitediteur.com/librairie/
Commentaires
Enregistrer un commentaire