LA COMPASSION

Si je peux, mon cœur, mon âme sœur, anéantir
Ce dur fléau qui circule dans tes faisceaux,
Et qui, fort longtemps, m’empêche de te chérir,
Je t’en libérerais sans me lamenter trop.

Pour exorciser ces maux, funestes à ses jours,
Je t’implore ô Esculape, sauveur de Rome,
Pour l’empêcher de voguer au sombre séjour, 
Où Léthé souillerait son âme de son radium

Ô ma muse ! je compatis à ta douleur !
Ta douleur c’est ma douleur ! Après ce malheur,
Dure épreuve divine, en ta convalescence,

Dès que tes premiers sourires, comme cet astre
Qui accompagne la lune après son désastre,
Écloront, j’adorerai ta magnificence.

© CC Nountché
© Recueil: La Kora de sora

Credit Photo : Unsplash Mike Wilson

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