LES SONS DE BALAFON
Père paix à jamais à ton âme dans le monde extérieur !
J'ai traversé la frontière et le bolong oblong - ah que je me rappelle ta belle Mijaurée de derrière le Fleuve
La belle mijaurée qui fut l'une de tes muses, ton inspiratrice, l'esprit et la force motrice de tes kalas aux bouts magiques caoutchouteux
Plus véloces qu'une paire de comète rebondissant sur les lattes idiophoniques de balanba pentatonique.
Comme les plus vieux baobabs en étaient témoins oculaires et auriculaires, Samba le petit père gardien de la grande demeure
M'a fait part de tes exploits dans les agoras qui s'extasiaient des sons de ton balafon, et des villages environs
Qui ne pouvaient résister à ses mélodies perçantes envoutantes
De même que tes chants orphiques qui fendaient les airs jusqu'à l'Ether
Et affranchissaient de leur pudeur ces damoiselles aux corps nourris du beurre de karité non offerts en étrenne à une étreinte
En les projetant dans l'arène de danse extatiques et agiles, oh ! combien des biches enflammant l'appétit d'une bande de lions pubères les entourant.
Père paix à jamais à ton âme dans le monde extérieur !
Reçois les honneurs de la terre mère qui m'a offert de tes reliques cette baguette au bout enchanteur caoutchouteux
Cette baguette que tu abandonnas chez le Commandant mélomane de Cercle, transformée en plume à la pointe fine
Pour hériter de tes hymnes méliques jamais exécutés par aucun joueur de balafon pentatonique heptatonique,
Car père les leurs ne vibrent des membranes des toiles d'araignées ou des ailes de chauves-souris
Qui couvraient les trous de tes paires de calebasses de résonance.
© CC Nountché
© Les Sons de balafon
J'ai traversé la frontière et le bolong oblong - ah que je me rappelle ta belle Mijaurée de derrière le Fleuve
La belle mijaurée qui fut l'une de tes muses, ton inspiratrice, l'esprit et la force motrice de tes kalas aux bouts magiques caoutchouteux
Plus véloces qu'une paire de comète rebondissant sur les lattes idiophoniques de balanba pentatonique.
Comme les plus vieux baobabs en étaient témoins oculaires et auriculaires, Samba le petit père gardien de la grande demeure
M'a fait part de tes exploits dans les agoras qui s'extasiaient des sons de ton balafon, et des villages environs
Qui ne pouvaient résister à ses mélodies perçantes envoutantes
De même que tes chants orphiques qui fendaient les airs jusqu'à l'Ether
Et affranchissaient de leur pudeur ces damoiselles aux corps nourris du beurre de karité non offerts en étrenne à une étreinte
En les projetant dans l'arène de danse extatiques et agiles, oh ! combien des biches enflammant l'appétit d'une bande de lions pubères les entourant.
Père paix à jamais à ton âme dans le monde extérieur !
Reçois les honneurs de la terre mère qui m'a offert de tes reliques cette baguette au bout enchanteur caoutchouteux
Cette baguette que tu abandonnas chez le Commandant mélomane de Cercle, transformée en plume à la pointe fine
Pour hériter de tes hymnes méliques jamais exécutés par aucun joueur de balafon pentatonique heptatonique,
Car père les leurs ne vibrent des membranes des toiles d'araignées ou des ailes de chauves-souris
Qui couvraient les trous de tes paires de calebasses de résonance.
© CC Nountché
© Les Sons de balafon
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