TA FINE APPARENCE

Il y avait parmi mes nuits une nuit
Toute blanche comme une toile vierge
Où ta fine apparence ainsi qu'un cierge
Fondait et s'érigeait en statue nue.

A même ta nudité ver de terre
Grelottant de mes mains électriques
Nuls préliminaires oniriques
Qui disparaissent en un seul éclair.

Ton nez exhalant un tiède benjoin
Tes lèvres si fines si mielleuses
Tes yeux clos d'une morte savoureuse
Combien ils m'étaient un opiaçant joint !

Et tes débattements d'Io la génisse
Et tes battements d'ailes sous mon corps
Et tes gémissements d'un doux octuor
Combien ils étaient comblés de délice !

© Charles Coulibaly Nountché
© Chants d'âme sur khalam

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