VALENTIN ET VALENTINE
Valentin était prêt à trahir Valentine,
Valentine était prête à trahir Valentin.
Ils vivaient dans un pré entouré de sapins,
Où flétrissait leur jardin de rose et d'aubépine.
Mais Valentin malin voyait la trahison
Que fomentait Valentine sa belle amante ;
Et Valentine maligne prompte méfiante,
Ne pouvait que se décider sans transition.
Voilà Valentine et Valentin séparés,
Tentés par le grand Diable de la désunion,
Pour gagner séparément d'autres horizons,
Mais veillant sur le serment de leur chasteté.
Ô la distance qui ne peut écrouer l'amour !
Valentin et Valentine après leur errance,
Où leurs larmes ont coulé en abondance,
Se sont retrouvés dans leur éden, ce beau jour.
Ô ma Valentine ! viens dans mes bras ; je t'aime.
Jamais nous n'avions songé à la perfidie
Que quand notre éden avait commencé à flétrir,
Conviant le Diable qui n'y avait plus de totem.
© Charles Coulibaly Nountché
© La Flûte de Pan
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Peinture: Tableau peinture à l'huile de François Beaumont, artiste peintre provencal.
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