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Affichage des articles du janvier, 2016

A TOI QUE JE CONTEMPLE

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POÉSIE ET PROSE A TOI QUE JE CONTEMPLE A l'instar des serviteurs d'un dieu dans un temple, Qui l'adorent, dévoués, ad vitam aeternam, Je vais me consacrer à ton amour, ô mon âme Jumelle, et t'implorer, ô toi que je contemple ! Et bien que je sois la risée des médisants, Que les ultra-phallocrates m'excommunient, Je ne cesserai point, dévoué, de te servir, Sur le lit et sur la table, loyalement. Parait-il que l'on adore quelques déesses, Pour bénéficier d'une rémunération, Juste après une litanie d'imploration, Mais qu'elles nous dépouillent de nos richesses. Non ! tu ne seras pas la fée imaginaire Que je servirais, féal, avec tant de ferveur. © Charles Coulibaly Nountché

LA CHROMOSPHÈRE DE TON REGARD

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POÉSIE ET PROSE La chromosphère de ton regard vif de sphinx Dans la confluence de nos yeux L'embrasement de tes mamelles qui pincent Dans l'étreinte mon coeur houleux Et tes phalanges de fée de faux émoussée Dans nos enlacements sauriens Et le velouté de ta peau tiède dorée Dans nos désirs épicuriens Sont les moteurs régulateurs de mon chakra- De ces circuits énergiques De ma passion heureuse d'un bodhisattva De mes transes romantiques. Charles Coulibaly Nountché Publié le 3 avril 2015 Recueil : Chants d'âme sur khalam Tous droits réservés

TU T’ES EMPARÉ DE MON CŒUR

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POÉSIE ET PROSE TU T’ES EMPARÉ DE MON CŒUR Tu t'es emparé de mon cœur Par des leurres Et dans la plénitude de liesse De nos ardeurs conjointes Survolant les altitudes aux anges Tu t'es glissé de mon étreinte En me précipitant telle une pierre Sur des épines acerbes d'une plaine. Or voici mes plaies cicatrisées Malgré les séquelles indélébiles De ton emprise sur mon amour De tes crises de nerf de fou De ta jalousie jupitérienne Qui meurent qui renaissent Qui font les pirouettes Autour de ma splendeur nouvelle. Va-t’en ! Va-t’en ! de toute vitesse ! Va ! va courir la gueuse, ô Hermès! Dans tes champs giboyeux Ornés de nymphes martyrisées Avant que mon viril Apollon Ne sorte de ses gongs Ne te perce les flancs de ses traits Qui jamais m'attraient. © Charles Coulibaly Nountché Publié le 3 mars 2015 © Recueil : Chants d'âme sur khalam

QUE MES AILES SE DÉPLUMENT

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POÉSIE ET PROSE Que mes ailes se déplument Pour que ma fine plume Dans les airs dans les abîmes Manque de riche rime. Mais sont-ce ces funestes spleens Qui bien les oppriment Mes Muses qui m’illuminent Qui me veulent dîmes ? Mais suinte mon adrénaline A gouttes infimes Mais mon soleil et ma lune Si voilés de brumes. Juché au-dessus de ma cime En pipit rousseline Le pré est sous mon œil infirme Une nuée serpentine Et la mer d’aurore qui fume Une fosse saline Et le ciel qu’un cierge réanime Une ruine opaline. © Charles Coulibaly Nountché Publié le 15 septembre 2014 © Recueil : Chants d'âme sur khalam Photo : Verlaine comptoir via https://paysdepoesie.wordpress.com

TOLÉRANCE

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POÉSIE ET PROSE Dans toutes ces désespérantes calamités, Que nous causent toutes ces animosités, Mon esprit n'est épris d'aucune divinité Que de toi, ô Tolérance, déesse de bonté. © Charles Coulibaly Nountché Publié le 22 janvier 2016

DÉLIVRÉ PAR UNE HINDOUE

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POÉSIE ET PROSE Délivré par une hindoue Lors d’un voyage initiatique à New Delhi, Où l’on voue à la statue de Kali darshana, Où tout le monde dans la vie se livre à une mukti, J’ai vu une hindoue sortir d’un vihara. Drapée d’un translucide fleuri de sari, Qui dessinait sa fine taille de Krishna, Sa carrure en équilibre, ses seins mûrs, Elle marchait en m’enseignant Kâma-Sûtra. De son nombril nu, de son front teint de bindi Coulait au-dessous le Gange, où en dhârânâ Je me baignais pour atteindre le samâdhi , Jamais atteint auprès d’un guru de yoga, Jamais atteint dans les nuages d’un pieux encens Où je ne pus m’identifier avec Brahman. © Charles Coulibaly Nountché Publié le 28 décembre 2013 © Recueil: Les Neuf Muses Photo: http://fitao.free.fr/V3/?p=119 

SOLITAIRE AVEC MES NEUF MUSES

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POÉSIE ET PROSE SOLITAIRE AVEC MES NEUF MUSES Je vis, comme un ermite, et dans la solitude ; Je ne suis pas ton égoïste. J’aime, comme un moine, l’austère habitude ; J’abhorre ta vie hédoniste. Quelquefois, vieux boa, quand j’ai le ventre creux, Je guette une bibliothèque, J’enlève mes proies, rentre dans mon antre affreux Pour songer à ta vie simiesque. Ô toi ! qui médis de moi, qui me méprises, Qui me prends parfois pour un fou, Le jour que je te présente mes neuf Muses, Tu me resteras dès lors doux. Tu t’émerveilleras sous la flûte d’Euterpe, Cependant que ma Calliope La Majestueuse, avec ses poèmes épiques, Nous rendra tout pathétiques. Melpomène, la Chanteuse, te chantera D’Hercule le péan, le glas ; Et l’Amoureuse Erato te jouera sa lyre, Et Thalie te fera si rire, Que t’échappera la fine chorégraphie De Terpsichore, qui remue, Danseuse molasse, sa poitrine aguicheuse. Et dans l’entracte, la Conteuse Clio t’apprendra du livre Thucydide, D’un ton qui te

LE SELF-MADE-MAN

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POÉSIE ET PROSE LE SELF-MADE-MAN Dans ce quartier cossu où vivent les dandy Dans la somptuosité garnie de snobisme, Où les caniches sont propres que les bonniches, Où les portiers sursautent même sans une tâche, Il y a un grand homme d'affaire self-made-man. Il vit comme un prince héritier devenu fakir, Il ne klaxonne pas pour se faire ouvrir son Paradis, Il n'a pas de berger allemand qui festoie en cage. Son père qu'il vénère occupait un galetas, Où il naquit au milieu des souris et des cafards ; Sa pauvre mère a été envoyée ad patres, Juste après son prodige ; ô comme il la pleure ! C'est lui qui possède cette chaîne de céréale, Où les ouvriers sont sous l'immunité de CNSS ; C'est à lui qu'appartiennent tous ces poids lourds Qui traversent les frontières en import-export. Mais à toi le mendiant bien portant qui m'écoutes, Qui ne cultives pas l'espoir en labourant ton champ, Il donnera peu, mais plus à la Grande vertu, Pour lutt

L’AMOUR MANGE DANS LA FANGE

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POÉSIE ET PROSE L’AMOUR MANGE DANS LA FANGE Femme, si un jour un bienvenu hobereau, A l’espoir mûr, à l’utopie de Bel-Ami, Te côtoie dans un milieu mondain si exigu - Que tu sais logé, dressé par une bimbo ; Si un jour un gros patron au ventre engraissé Te fait la moue, t’évite d’un regard butor, Mais des moindres mamours de sa Rose son corps Se soumet à sa beauté, à sa vénusté ; Homme, si un jour une vénus Willendorf A l’humeur et l’ardente jalousie d’Héra, T’admire tant de ses regards doux de phosphore - Que tu sais cocufiée par un vrai salopard ; Si un jour une mijaurée fine et extra Te séduit tant de ses manières affectées - Que tu sais par un vulgaire homme emprisonnée, Qui lui fait violence à la façon d’un loubard ; Homme, si un jour une fraîche babouchka Te fait des œillades au milieu d’un show - Que tu vois toujours dans les bras d’un gigolo, Qui lui soutire sans cesse tas des milliards - Prends, sans projet, et tes cliques et tes claques ! Sinon les deux

MES TROIS GRÂCES

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POÉSIE ET PROSE Mes Trois Grâces Tu incarnes Les Trois Grâces du maitre Raphaël: Par l'allégresse de ton visage ciel pur, Par l'abondance estimée sur ta chair sensuelle, Par la splendeur qui s'auréole sur ta féérie. Ta forme d'une plantureuse vénitienne, Symbole d'aisance des Maures de désert, Trophée de héroïsme d'une mêlée herculéenne, Qu'ont chantée dans des épopées nos griots diserts, Et ton charme qui reflète un pouvoir mystique, Qui brûle l'amour-propre d'une anorexique, Présage de disette qui frappe nos siècles, Oh ! combien ils m'immergent dans leur volupté, Combien ils agrémentent notre pauvreté, Et me rendent Scipion l'Africain des cercles. © Charles Coulibaly Nountché © Publié le 25 décembre 2015

OBJECTION REJETÉE !

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POÉSIE ET PROSE OBJECTION REJETÉE ! Monsieur, les images que voici devant vous, pourtant numériques, mais qui ne seraient pas loin du Radeau de la Méduse peint de Géricault, où git un peuple de macchabées mutilés, un mont de macchabées éventrés têtes broyées, ces images funestes ne sont-elles pas peintes sous votre autorité régnante? Regardez-les une à une ! Regardez-les tour à tour! Vous... - Objection ! - Objection rejetée! - Mais ce poète effraie mon client, votre honneur ! - Objection rejetée ! Vous avez abusé, monsieur, de votre règne; Vous avez abusé, monsieur, de votre autorité sans vergogne; Vous vous êtes métamorphosé en un tyran sanguinaire; Vous avez eu un cœur dur comme le fer; Vous avez massacré tous ces hommes et toutes ces femmes ; Vous avez écourté la vie des ces jeunes hommes et femmes; Vous avez fait de tous ces enfants et adolescents des orphelins; Vous avez fait de ces vieillards de ces invalides des sans-espoir des sans-biens; Maintenan

FÉE ! TE LE RAPPELLES-TU ?

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POÉSIE ET PROSE Fée ! te le rappelles-tu ? C'était dans le silence parfumé du bois Où tu débordais de joie Tu avais avec vergogne Ligoté mes deux pognes Et avec de la doublure de ton foulard de soie Bandé mon visage Pour me plonger dans le noir Mais j'avais flairé sans peine Le sent-bon de ton amour Au milieu de ces baumes sauvages Et sans ausculter le remours de ton coeur Et les pouls dus à ta chaleur douce Je m'étais dirigé sans obstacle Vers ta cachette de nymphette Pour te dégoter Pour te soulever dans mes bras Que tu délias. ©Charles Coulibaly Nountché Publié le 27 janvier 2016 Photo: http://lusile17.centerblog.net/m/rub-couples-romantiques

UN FIN DÉMAGOGUE

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POÉSIE ET PROSE UN FIN DÉMAGOGUE Doté de force et d’efforts de Gogh et Magog Zélé mais bien rusé pour atteindre ses fins Quand face masquée il envisage vos biens Nul ne peut dépeindre en lui un fin démagogue Pesant ses mots ses propos à la pédagogue Quand illusionniste il vous fait les chimères Quand utopiste il vous bât un monde meilleur Nul ne peut dépeindre en lui un fin démagogue Et pédant à fantasmer à la mythologue Il vous mue en peuple persécuté des dieux Qui font de vos maux tout une ambroisie aux cieux Nul ne peut dépeindre en lui un fin démagogue Doté de force et d’efforts de Gogh et Magog Il l’a emporté toujours en logomachie Il a empoché toujours vos espoirs mûris Sans qu’on ne dépeigne en lui un fin démagogue. © Charles Coulibaly Nountché Publié le 11 février 2014 © Recueil : Chants d'âme sur khalam Photo: revuedesdeuxmondes.fr

PHÉNIX

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POÉSIE ET PROSE PHÉNIX En cette houleuse nuit noire de suie, te voilà une fois de plus réapparue dans ma vie orphique tragique, Ô phénix ! qui renait de ses cendres, pour m’envoûter de cette délectation nectarifère qui m’affolait naguère. Ce coup de grelot, qui me fait tomber des nues, ce coup si assommant si martelant, ce coup essaim d’abeilles virevoltant autour d’une ruche, Ses ondes réactionnelles pareilles à ces ondes mouvantes dans une mer de fluidité furieuse, Bourdonnent jusque maintenant dans mon cerveau qui bouillonne ardemment. Et cette voix ta voix dont je n’ai pu illico dépister la voie des voix altos, contraltos, ténorinos, soprano, mezzo-sopranos Des voix de toutes ces Muses qui t’ont succédée, sans pour autant te succéder. Mais m’en voudras-tu, me blâmeras-tu, me banniras-tu, ô Muse, d’avoir été nigaud, d’avoir causé avec une voix qui entonnait incognito près d’un demi-quart d’heure Sans vouloir pour autant chercher à savoir qui elle était, qui elle incarnait,

EST-CE POUR L'AMOUR DE CE DIEU

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POÉSIE ET PROSE Est-ce pour l’amour de ce Dieu Dont tous les humains sont l’mage Et qui trône au-dessus des cieux Dont firent Moïse le Message Mahomet et les Envoyés A travers peuples et âges Est-ce pour l’amour de ce Dieu Qui brûla Sodome et Gomorrhe Et les Âd d’une brume en feu Qui frappa les Thamoud encore Du cri d’un Ange si furieux Comme ces Géants super-forts Que vous êtes misanthropes Au point d’intégrer une armée Financée des interlopes Qui vous téléguident pour tuer Lyncher en bande de Cyclope En sacrant le nom de bon Dieu Est-ce pour l’amour de ce Dieu Grand Juge qui puisse punir Ici-bas tout un monde vicieux Comme dans la mythologie Que vous prétendez instituer Un empire obscur et inouï Charles Coulibaly Nountché Publié le 15 avril 2015 Recueil : Chants d'âme sur khalam Tous droits réservés

ASSEYONS-NOUS ET DISCUTONS !

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POÉSIE ET PROSE ASSEYONS-NOUS ET DISCUTONS ! Asseyons-nous et discutons ! Que l'ombre éthérée de cet arbre à palabre multiséculaire nous serve de paix durable, Comme à nos aïeux sages dans leurs contentieux, dans leurs guéguerres, Poussés lors par l'emportement à s'enfoncer les dagues empoisonnées dans les entrailles, À se jeter des sorts inconjurables. Asseyons-nous et discutons ! Nous nous sommes injuriés et haïs, et depuis nous nous sommes tendu les épées affûtées, Et les veines innocentes non au courant de nos desseins malsains Se sont ouvertes pour goutteler de sangs, pour endeuiller les mères et les pères, Et les frères et les soeurs prêts à les venger. Asseyons-nous et discutons ! Il est temps que nous enterrions les haches de guerre et les haines manifestes, Que nous purifiions nos cœurs de fer putréfiés par des rémissions des uns des autres, Que nous nous tendions cette fois-ci les mains purifiées des sangs innocents, Sans l'acclamation des voix

JE VIENDRAI, CHÉRIE !

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POÉSIE ET PROSE JE VIENDRAI, CHÉRIE ! Je viendrai bientôt t’attendrir dolcissimo. Je viendrai offrir une offrande à notre amour. Je viendrai béatifier ton corps doux de velours. Je viendrai bientôt ouïr ta voix de soprano. Je viendrai ! Veni, vidi, vici ! Je viendrai comme un César, en grandes pompes, Après ma victoire sur Sulla, ô Cléopâtre ! Trôner ta beauté magnanime faite d’astre. Je viendrai m’abreuver de ton philtre, ô Calliope ! Je viendrai ! Veni, vidi, vici ! Je viendrai comme un Ulysse de ces croisières Périlleuses, et sain et sauf des mélopées Des sirènes, t’adorer, Pénélope, ô fée ! Je viendrai couronner ta chasteté des sœurs. Je viendrai ! Veni, vidi, vici ! Je viendrai comme un Achille furieux de Troie Te sauver des oracles de Calchas l’impie, Qui veulent te sacrifier, ô Iphigénie! Je viendrai empaler ces langues contre toi. Je viendrai ! Veni, vidi, vici ! Je viendrai te doter au premier cri de coq. Je viendrai t’enlev

MA COQUELUCHE

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POÉSIE ET PROSE MA COQUELUCHE Est-ce que tu sais, ô minou ! qui partages mon toit ! Que tes minauderies sont les plus naturelles qui soient, Que tes manières de faire tes toilettes sont plus que royales princières et ducales Plus que d’une galanterie fichtrement courue, Que tes téguments sont à la fois veloutés et glacés, soyeux et musqués D’un ambre que jamais les aguicheuses bayadères orientales n’ont utilisé Pour opiacer leurs scribes et leurs mandarins, Que tes caresses qui font tressaillir et gémir par tes soupirs sur le lit sont d’une main de fée, Que tes mots-chichis « Chéri, gratte-moi le dos !», « Chéri, cherche-moi de l’eau !» Sont les derniers mots qu’un agonisant désire entendre en affrontant la mort ? Est-ce que tu le sais ? Est-ce que tu sais, ô trésor ! que tu es le décor le plus précieux d’un lieu de délice, Que tu es la toile la plus chère qui soit, Qui n’a jamais été peinte ni par Piero Di Cosimo, ni par il Corregio, ni par Picasso, Qui puisse embellir

MATIN DE BONNE HEURE

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POÉSIE ET PROSE MATIN DE BONNE HEURE De l’aurore qui vient d’éclore sort un feu discoïde, et de ce croisement sidéral l’Orient se peint d’un embrasement mystérieux au teint d'une topaze orange. Le haut-parleur sur le minaret de cette mosquée malikite construite de l’aumône Fissabîlilahi, Tintait pour réveiller plus d’un de nous de la voix d’airain de Bakary Gbêrêni Le marguiller devenu muezzin qui fait l’ézane de fajr avant d’aller labourer son champ. Mêlés aux bazars éveillés par nos mères dignes des Amazones aux âmes charitables, les pas appesantis par le rhumatisme des vieux pieux Font sur les chaussées gravelées moins de cadences bruyantes que les carillons de leurs chapelets qu’ils égrènent à la façon des soufis en Mouraqaba. La vie rustique voit le bout du tunnel peu à peu, et sa libération du joug du Sommeil Est célébrée par le grisollement des alouettes, par le pépiement des moineaux, par le gringottement des rossignols. Le monde nocturne des sabbats est

Précieuse splendeur !

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POÉSIE ET PROSE Précieuse splendeur pierre précieuse ! La plaine fraîche dont l'eau saine de la fontaine suinte pour rafraîchir mes peines, Fleurs printanières dont l'arôme joint au benjoin d'Éthiopie Embaume mon havre bachique et me plonge dans un paysage idyllique. Au-delà de l'aura et de l'odorat la sublimité voltige Comme le reflet d'un corps lumineux sur ton corps d'amphore enivrant Qui s'en métamorphose en mille vénustés chargées d'onction, Ô Précieuse splendeur pierre précieuse ! © Charles Coulibaly Nountché Publié le 10 janvier 2016 Photo: https://m.facebook.com/A-Savoir-Pour-La-Vie