DÉESSE ENCEINTE

Ô ma déesse ! à qui j’ai fait profession de foi,
Ô ma fée ! qui gardes notre grain dans tes flancs,
Grain qui en germination t’arrache la joie
Et te cause des nausées âcres par moments,

Que ta beauté devient de plus en plus exquise,
Pleine de grâce, pleine d’onction au toucher !
Que tes manières en cet état, quoiqu’on dise,
Sont les plus patriciennes qui soient sous mes yeux !

Quand l’ornement de notre vie, mère en gésine,
Sous l’assistance bienveillante de Lucine,
Aura vu le jour sous ses cris et sous nos joies,

Je souhaiterai revivre de tels instants
Sous ta brillance, et boosté de dévouement,
Satisfaire tes exigences de bonne foi.

© Charles Coulibaly Nountché
© La Kora de sora

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