6e Journée du Manuscrit Francophone: le premier Prix de poésie décerné à l’Algérienne Keltoum Deffous


Le comité de sélection et le jury de la Journée du Manuscrit Francophone a révélé le 24 octobre, au Grand Théâtre du Gymnase Marie Bell à Paris, les noms des lauréats de son édition 2018, et parmi ces noms figure le nom de la poétesse algérienne Keltoum Deffous pour son livre Mon poème de demain.
 
Cette 6e Journée du Manuscrit Francophone a connu plus de 1000 manuscrits déposés, 300 livres publiés, représentant 29 pays, et 23 livres nominés.

Le Grand Prix de l’édition 2018 de la JDMF est décerné à Arthur Macua pour son livre De profundis II - Pensées d’un jeune diplômé naufragé de l’emploi. Il remporte donc un contrat d’édition avec les Éditions du Net. 

Les prix littéraires sont décernés à :

Témoignage : Arthur Macua (France) pour son livre De profundis II - Pensées d’un jeune diplômé naufragé de l’emploi
Roman : Alexa Keas (Togo) pour son livre La veuve des nuits de noces
Poésie : Keltoum Deffous (Algérie) pour son livre Mon poème de demain
Policier : Arlette Lameyre (France) pour son livre Drame au prieuré
Essai : Mohamed Koursi (Algérie) pour son livre Journalistes en Algérie
Science fiction : Laurence Qui-Elle (France) pour son livre La Masculine

Fondée en 2013 par les Editions du Net, la Journée du Manuscrit, s’inspirant de la Fête de la Musique, propose à tous les auteurs d’éditer gratuitement leur livre tous les 24 octobre et a pour objectif de défendre la diversité culturelle. 

Devenue la Journée du Manuscrit Francophone en 2014, elle a reçu le soutien de l’UNESCO en 2015, et célèbre, chaque année, les auteurs et la Francophonie.

Depuis 6 ans, cet événement a rassemblé 600 personnes dont 150 auteurs venant du monde entier. A l’occasion de cette journée, chaque auteur reçoit le premier exemplaire de son livre publié et six auteurs se voient récompensés pour leurs ouvrages.

Keltoum Deffous qui fait danser les mots au rythme de son humeur

Pour revenir sur notre premier Prix de poésie, Keltoum Deffous, cette courte biographie pourrait nous aider à connaitre la «La poétesse qui fait danser les mots au rythme de son humeur».
 
Keltoum Deffous est née en 1959 sur une colline qui surplombe l’actuel barrage de Béni Haroune à l'ouest de la wilaya de Mila appelée « Lemhasnia », nom de sa tribu d’origine berbère qui porte ce même nom, selon sa courte biographie éditée par son premier éditeur Edilivre. 

Descendante d’une famille de paysans, de petits propriétaires terriens venus de Souk Letnine, dont tous les hommes sont tombés au champ d’honneur pendant la guerre de libération nationale algérienne, Keltoum Deffous est la première femme de sa famille à poursuivre, après l'indépendance de l’Algérie, des études secondaires puis universitaires. 

Après l’obtention d’une Licence de littérature française en 1984 à l’université de Constantine, elle est professeur de français dans la même ville de 1984 jusqu'à 2008, l’année où elle quitte l'Éducation nationale pour gérer une petite entreprise familiale de distribution de produits pharmaceutiques. 

De formation littéraire, Keltoum Deffous avait toujours écrit mais n'avait jamais édité ses poèmes. Cependant, avec l'avènement d'Internet et des réseaux sociaux, elle commença à partager ses écrits avec ses amis sur Facebook, et très touchée par leurs commentaires et sollicitations qui l’ont encouragée, édita son premier recueil (La Colline des rois berbères) chez Edilivre en 2015. S’ensuivront plusieurs recueils, dont Fleuve du paradis, La femme à la ceinture de laine, Rêve de toute femme, Grain de sable, Pauvre petit frère

CC Nountché

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