Poésie en Côte d’Ivoire: Clôture du Festival international de la poésie d’Abidjan (Fipa) avec plusieurs récompenses


La ministre de l’Éducation nationale avec l'un des lauréats
En Côte d’Ivoire, les adeptes de l’art d’Érato, venus des quatre coins du monde, se sont donné rendez-vous dans la capitale du pays, Abidjan, pour célébrer la poésie pendant deux jours.

Ouvert le 26 octobre, à l’Institut français d’Abidjan, au Plateau, la deuxième édition du Festival international de la poésie d’Abidjan (Fira), a été clôturée le 27 octobre en présence de la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, qui a profité de l’occasion pour exprimer son amour pour la poésie et son soutien aux organisateurs.

L’une des substances du message de Mme la ministre lu par son directeur de cabinet, Assoumou Kabran, est la citation de Souané Cheick Hamidou, l’un de ses collaborateurs et poète décédé en août dernier, auquel elle tenait à rendre hommage, avant de saluer toutes les délégations africaines présentes ainsi que tous les partenaires qui ont décidé d’accompagner le Fira : « Le poète est le porte-voix de sa société. Ces textes, il les façonne avec des mots, comme le fait le forgeron avec le fer, pour produire des vers qui portent la charge du combat de l’homme ».

Le message exprimait également la joie du ministère de l’Éducation nationale d’associer son image à cette initiative qui permet l’élévation morale et intellectuelle des enfants.

Les lauréats de la deuxième édition du Fira

Lors de cette deuxième édition du Fira plusieurs catégories de lauréats ont été récompensées. 

Le Grand prix de poésie africaine d’expression française est revenu à feu Eugène Emile Dervain pour son recueil de poèmes intitulé : ‘’Une vie lisse et cruelle’’ édité par la maison Edilis. Le prix constitué d’un trophée et d’une somme d’un million de FCfa (1500 euros) a été réceptionné par Joël Dervain, son fils, qui était accompagné par les petits-fils de l’illustre disparu.

Les trois lauréats du Prix de poésie Kandia Camara des lycées et collèges sont : Degny Jules Magès Junior (3e, en classe de terminale D au Lycée municipal d’Attecoubé 1, 19 ans, avec une moyenne de 14/20, il a reçu 200 000 FCfa (300 euros), Krété Grâce Emmanuela (2e, en classe de 3e au Collège Descartes, avec une moyenne de 15/20, 14 ans, elle a reçu 200 000). Le premier prix a été décroché par Yao Semon Mourane, en classe de 3e au Collège Descartes, avec une moyenne de 16/20, 13 ans, il a reçu un trophée et 500 000 FCfa (800 euros).


Au titre des prix intermédiaires, le prix Cedeao de l’alphabétisation est revenu à Geu Manou (1er, un trophée et une somme de 500 000 Fcfa), Batoua Rita (2e, une enveloppe de 200.000) et Diarassouba Moussa (3e, une enveloppe de 200 000). 

Le prix de la Meilleure maison d’édition de poème a été attribué à Edilis et celui de la Meilleure direction régionale de l’Enseignement à la Dren d’Abidjan 2. La cérémonie s’est achevée par la visite des stands. Des conférences-débats et des activités littéraires mettront fin, aujourd’hui, au Fira 2018.

CC Nountché avec Fraternité Matin


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

CHANT D’HONNEUR AU CHAMP D’HORREUR

Belgique/ Marché de la Poésie : la poésie jeunesse à l'honneur