LA FIFILLE DE MA MUSE
J’ai une des Muses qui a une fifille Si adorable et mignonne à être butin D’une beauté qui de sa perfection éblouit, Légué à ma muse par le plasticien divin. Elle m’adore tant que nul ne doutera Que je sois la cause de sa venue, sa vie Sur cette Terre, en complicité avec sa Mère- qui aurait été par un Saint-Esprit Harcelée, non pas par ce gros Monsieur à l’air D’un vrai vulgaire qui ravit aux madones Leurs saintes virginités, comme Jupiter, Qui vient, les weekends, happer ma môme sur trône. Oh ! comme mon nounours s’attriste quand ce jour De rapt approche, ce jour qui lui est funeste ! Souvent le kidnappeur lui parait sur mes genoux, Et souvent sur ma poitrine, en loup-garou leste. Ô mon ange ! comme papa se commotionne Lors de ces rapts qui te privent tant de Dora Et de Babouche son ami qui t’émotionnent ; Et qui te privent de ces belles histoires De Blanche-Neige, des méchants hippogriffes ! Mais nombreuses sont celles qui te ressemblent, Et dont les mères sont