MEA CULPA


C’est vrai que je remets tout à la saint-glinglin,
Aux calendes grecques, ô ma sainte-nitouche !
Mon lys épanoui qu’à mon absence ne touche
Dans mon pré un satyre qui feint le zinzin.

Mais n’est-ce pas si vrai qu’au lointain le crincrin
D’un pouls qui houle en sourdine, ô mon saintpaulia !
Soit bien la pastorale du cœur incarnat
D’une âme sœur qui pleure un tendre train-train ?

Ô madone ! crois aux transport d’un saint-esprit,
Qui s’adonne, enfant de Poros et Pénia,
A ton adoration, qui fait son mea culpa,

Qui commémore avec remords ces entrevues
Des clairs de lune qui excommunient l’amour,
Des ombres qui le béatifient aux coins des bourgs !

Charles Coulibaly Nountché
Les Sons de balafon
Tous droits réservés

Peinture : artdepehah.eklablog.com



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