SOLFÈGE D'UNE NUIT
Ô chouette de moelle charnelle qui me fuis,
Rappelle-toi, cruelle, notre première nuit !
Où, toute nue sur le lit, fondue sur le dos,
Tu fredonnais, do ré mi fa sol la si do.
Rappelle-toi, cruelle, notre première nuit !
Où, toute nue sur le lit, fondue sur le dos,
Tu fredonnais, do ré mi fa sol la si do.
Tes téguments, ô veloutée peau de lézard,
Me chatouillaient, boa à sonate de Mozart.
Qu’avais-tu oublié dans ton cabas, pilules ?
Le fouillant, tes obèses jumeaux me sourirent.
Me chatouillaient, boa à sonate de Mozart.
Qu’avais-tu oublié dans ton cabas, pilules ?
Le fouillant, tes obèses jumeaux me sourirent.
Quel diable cocher à l’immédiat m’envoûta
De ne pas cabrer la fraîche jument, recta ?
Tu me revins : aï ! mes testi... recule, ô sirène !
Et tes tentacules me captivent en haleine.
De ne pas cabrer la fraîche jument, recta ?
Tu me revins : aï ! mes testi... recule, ô sirène !
Et tes tentacules me captivent en haleine.
CC Nountché
Les Neuf Muses
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Peinture : www.galerie-creation.com |
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