LA FIFILLE DE MA MUSE

J’ai une des Muses qui a une fifille
Si adorable et mignonne à être butin
D’une beauté qui de sa perfection éblouit,
Légué à ma muse par le plasticien divin.

Elle m’adore tant que nul ne doutera
Que je sois la cause de sa venue, sa vie
Sur cette Terre, en complicité avec sa
Mère- qui aurait été par un Saint-Esprit

Harcelée, non pas par ce gros Monsieur à l’air
D’un vrai vulgaire qui ravit aux madones
Leurs saintes virginités, comme Jupiter,
Qui vient, les weekends, happer ma môme sur trône.

Oh ! comme mon nounours s’attriste quand ce jour
De rapt approche, ce jour qui lui est funeste !
Souvent le kidnappeur lui parait sur mes genoux,
Et souvent sur ma poitrine, en loup-garou leste.

Ô mon ange ! comme papa se commotionne
Lors de ces rapts qui te privent tant de Dora
Et de Babouche son ami qui t’émotionnent ;
Et qui te privent de ces belles histoires

De Blanche-Neige, des méchants hippogriffes !
Mais nombreuses sont celles qui te ressemblent,
Et dont les mères sont tombées dans les griffes
Des loups dangereux et voluptueux, et par comble

De malheur, sont sorties après de leurs antres
Avec des égratignures et déflorées,
Mais bénies d’Ilithye qui grossit les ventres
Quand le Hasard l’invite aux ébats assister.

© Charles Coulibaly Nountché
© Les Neuf Muses

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